Angéline Yégnan-Touré G. Le Gbofé d’Afounkaha : Une forme d’expression musicale de Côte d’Ivoire
Editions-Diffusion 01 40 46 79 20
Service de presse : 01 40 46 79 22/23
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Vient de paraître
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Le Gbofé d’AfounkahaUne forme d’expression musicalede Côte d’IvoireAngéline Yégnan-Touré G.Coll. Univers musicalISBN : 978-2-336-30103-7, 182 p.DVD INCLUSCOMPORTANT 2 FILMS+ SUPPORT AUDIO
Prix éditeur
: 21 €
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Entité musico-chorégraphique,
le Gbofé est d’abord un sextet de trompes traversières.
Le terme désigne également l’instrument qui est fabriqué
à partir des racines de l’arbre nangnranhan, le Ptérocarpus erinaceus.
Celles-ci sont sculptées,
puis habillées d’une peau de bœuf,
pour ensuite devenir les gbofé
dans lesquelles soufflent les Gbofé hienlin,
les joueurs de trompes traversières.
Chaque gbofé émet un ou deux sons,
et c’est de leur jeu en hoquet
doublé d’un tuilage collectif que naît une phrase musicale.
La performance musicale des gbofé alterne
avec celles de plusieurs chanteuses qui, dit-on,
traduisent par leurs chants ce que jouent les trompes.
Il résulte ainsi un jeu musical entre trompes traversières et chanteuses
que soutiennent deux tambours Djomanhan et Pindrè.
Leurs formules rythment, à leur tour,
les pas de danse exécutés par les Yoorfèhèlè,
braves et beaux danseurs habillés de leurs magnifiques vêtements
chorégraphiques.
Au dire des villageois, ces pas de danse traduisent la bravoure,
la beauté, la victoire du guerrier sur un ennemi aujourd’hui virtuel.
En tant qu’entité musico-chorégraphique,
le Gbofé est exécuté dans diverses circonstances :
les remerciements officiels adressés aux autorités,
ou les louanges à adresser aux chefs de villages ou aux personnalités.
Il est également exécuté pendant les funérailles de hauts dignitaires
et lors des grandes fêtes de réjouissance au cours desquelles
l’éducation et l’information de la population se font à travers les textes chantés.
C’est fort de toutes ces particularités que cette forme d’expression
musicochorégraphique a été classée chef-d’œuvre
du patrimoine oral et immatériel de l’humanité
par l’Unesco le 18 mai 2001.
Ethnomusicologue et spécialiste des arcs musicaux africains, Angeline Yégnan, Doctorante à la Sorbonne, est présidente de l’Association des Musiques de Trompes Traversières de Côte d’Ivoire. Elle est professeur certifiée d’Éducation musicale, experte confirmée du Gbofé et auteur de plusieurs articles. Elle est également membre de l’équipe d’accueil Patrimoines et Langages Musicaux, université Paris-Sorbonne. Ses travaux de recherche sur le Gbofé d’Afounkaha, musique de trompes traversières en pays tagbana, et le plan décennal de sauvegarde qu’elle a conçu, o nt permis la proclamation de ladite forme d’expression musicale comme chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’Unesco en 2001. Cet ouvrage est sa première publication sur cette forme artistique.
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Table des matières
Préface I. Les instruments de musique du Gbofé
II. Les différents acteurs du Gbofé
1. Les chanteuses ou kièlè III. L’accomplissement musical du Gbofé
1. Les préliminaires à l’exécution du Gbofé
a) Complicité entre tambourinaires et danseurs b) Les danseurs
a) Le jeu des trompes
Conclusion
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