Histoire de l'Esclavage : la récréation est terminée !-par Jean-Philippe Omotunde
Généralités...
Parce que les Noirs négligent leur histoire, ils se laissent berner par des discours pseudo- historiographiques sans fondement scientifique, qui nuisent à la construction de l'image qu'ils se
font de leur ancêtres. Ils sont ainsi victimes du double effet " kiss cool" historique : Au pays des aveugles, les borgnes sont rois !
1- Les plantations n'étaient pas des camps de concentration : Ah bon ?
Dans leurs ouvrages, les idéologues occidentaux qui prétendent être des "historiens", affirment que les plantations de cannes à sucre de l'époque esclavagiste, ne peuvent être comparées à des
"camps de concentration", tout simplement parce que la politique de natalité y était encouragée contrairement aux camps allemands. On reconnait là, la patte des membres du fan Club d'Eric Zemmour
!
2- Les plantations étaient bel et bien des camps de concentration !
Les données relatives à la Guadeloupe révélées par Lasserre, montrent qu’en 1671, il y avait sur 1513 couples possibles, 0, 71 enfants et plus d’un siècle après en 1790, on en était encore à 0,80
enfant par couple possible.
Pour la Martinique, Gabriel Debien montre qu’en 1763, il y avait 0,57 % de femme agées de plus de 17 ans ayant un enfant de moins de 6 ans.
Pour Saint Domingue, le même auteur révèle que de 1741 à 1772, sur une plantation de 120 esclaves, il n’y a eu que 2 enfants par an. Après, même avec 50 esclaves de plus, le nombre était resté le
même.
Sur une autre plantation de 150 esclaves, on a noté 6 naissances en 1787, 5 en 1789 et un seul en 1790.
Ainsi, on le voit bien, les colons n’ont jamais encouragé la natalité pour éviter de réduire leur profit et les seules plantations où la natalité a été quelque peu prise en considération sont
celles des.... pères Jésuites, dominicains ou autres venus soit-disant évangéliser les Nègres. Ces données sur la natalité ont été encore soulignées le Marquis de Fénelon en Guadeloupe et en
Martinique. Il constata aussi que c’était le seul avantage que ces plantations "religieuses" accordaient à leurs esclaves. On est très loin du catéchiste !
Ainsi, le taux de fécondité des femmes a été particulièrement mis à mal, en raison des conditions de vie inhumaine, sur les plantations. Selon l’étude de G. Debien, peu de femmes parvenaient à
être fécondes et les colons préféraient acheter en permanence de nouveau captifs plutôt que d’encourager la création de familles.
3- L'esclavage des Noirs est aussi un Génocide !
C’est le point le plus discuté du débat car par « Génocide » on entend une "extinction raciale" immédiate et massive.
Mais la véritable question est la suivante : Quelle est légitimement la durée d’extinction en dessous de laquelle on ne reconnaît pas l’aspect génocidaire d’un Crime contre l’humanité ? 5 minutes
? 50 minutes ? 5 ans ? 50 ans ? En réalité, il n'y a aucune durée, seule compte l'issue finale.
Ainsi, si on tient compte des données chiffrées relatives à l'espérance de vie, dévoilées par Gabriel Debien, les plantations françaises de St Domingue (Haïti), on découvre ceci :
o Sur la plantation Cottineau, 58 % des esclaves achetés en 1773 étaient décédés en 1774,
o Sur la plantation Constand, 51 % des esclaves achetés en 1764 étaient mort en 1767,
o Sur la plantation Grandhomme, 5O % des esclaves achetés en 1764 étaient décédés en 1768.
o Sur la caféière Guiton, on a 32 % de morts entre 1767 et 1768.
On constate alors que pour les plantations de :
o Cannes à sucre, en l’espace de 2 à 8 ans, 100 % des esclaves achetés à un moment x, avaient déjà rendu l’âme,
o Café, en l’espace de 3 à 4 ans, 100 % des esclaves achetés à un moment x, avaient rendu l’âme.
N’a-t-on pas ici, la preuve formelle qu’il s’agit bien d’un génocide calculé combinant les aspects suivants :
o Kidnapping d’enfants appartenant à un groupe ethnique,
o Altérations physiques et mentales portés à un groupe ethnique précis,
o Atteinte à la personne humaine,
o Altération de la fécondité féminine naturelle et des naissances,
o Meurtre programmé d’individus utilisés comme « bêtes de somme ».
5- Récréation kamite...
En Mai 2006, le prof. Steven Han proclamait dans le Monde Diplomatique, pour masquer l’aspect génocidaire des plantations sucrières, que « Les plantations de cannes à sucre n’étaient pas des
abattoirs : elles fonctionnaient selon un système de travail fondé sur l’exploitation et l’oppression, auquel les esclaves s’adaptaient et contre lequel ils luttaient tout à la fois ».
Mais en disant cela il se contredisait lui-même, car préalablement il avait consigné sur la même page, dans un passage relatif à l'économie sucrière, que « L’économie sucrière réalisait alors des
bénéfices considérables et les planteurs estimaient moins coûteux de faire travailler leurs esclaves jusqu’à l’épuisement et d’en racheter pour remplacer ceux qui succombaient que d’encourager
leur reproduction naturelle ».
ÉCHEC & MAT aux petits farceurs !
Vie, Santé, Force, Unité & Maât !!!
Amon-Râ est puissant !