L'ENCRIER DU RÉDACTEUR DE L'ATLANTIQUE NORD: UN AGENT SECRET ANONYME FRANÇAIS PARLE (REÇU DE KIVU-AVENIR)
L'ENCRIER DU RÉDACTEUR
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DE L'ATLANTIQUE NORD
UN AGENT SECRET ANONYME
FRANÇAIS PARLE
(REÇU DE KIVU-AVENIR)
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Bon nombre d’Ivoiriens, qui admettent que la crise ivoirienne est fomentée par la France, continuent de s’interroger sur l’intérêt « subit » éprouvé par les
États-Unis d’Amérique de s’associer à la France pour accomplir le coup d’ État en Côte d’Ivoire…. Un ancien agent de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) affirme que les
Ivoiriens se trompent. L’homme au fait des micmacs des services secrets américains ne supporte plus de voir son pays, la France, et ses dirigeants jouer aux « boys » des Américains en Côte
d’Ivoire. Par des canaux complexes, il nous a permis de prendre son témoignage. «Plus que les Français, les Américains, à travers la CIA, ont décidé de s’emparer de
la Côte d’Ivoire à partir d’un plan machiavélique conçu avant les années 1988. C’est (de nos jours) ce plan qui a été réactivé. La construction de la grande ambassade des États- Unis en Côte
d’Ivoire fait partie de ce plan tout comme l’installation d’un burkinabé, en la personne d’Allassane Ouattara, à la tête du pays. L’objectif est la naturalisation des quatre millions de
Burkinabés vivant en Côte d’Ivoire afin de garantir la production du cacao et du café dans ce pays. C’est une affaire de survie pour les puissants chocolatiers américains. L’ambassade a été
construite pour coordonner ces opérations en Côte d’Ivoire et pour d’autres objectifs en Afrique. Pour tout cela, il faut une mainmise sur le pouvoir ivoirien pour le compte du lobby des
chocolatiers Américains. Donc, les Américains veulent garantir la production du cacao. Le seul moyen, c’est de pouvoir compter sur la communauté burkinabé en Côte d’ivoire dont dépend (selon eux)
une grande partie de la production du pays. Les Américains entendent fidéliser cette communauté par la naturalisation des quatre millions de burkinabés dont la plupart travaillent dans les
plantations (ce que font croire les Américains) «dans une situation de précarité qui n’est pas à leur convenance».
Il faut donc réussir à faire
prendre le pouvoir pour Allassane Ouattara. Et, depuis octobre 2000, la CIA utilise une arme fatale : la fragilisation du régime Gbagbo pour arriver à le faire vomir par tout le peuple ivoirien
afin de l’écarter facilement du pouvoir. Souvenez vous, plusieurs opérations ont été menées par la CIA en Côte d’Ivoire ou exploitées à cet effet, mais avec des succès mitigés : le charnier de Yopougon, l’assassinat de Jean Hélène, l’enlèvement de Guy André Kieffer, le déversement de déchets toxiques à Abidjan, l’empêchement du Président du FPI de se
rendre aux USA ; la CIA a aussi fabriqué des mensonges graves tels que : «la Côte d’Ivoire exploite les enfants dans les plantations de cacao». Elle a manipulé l’information avec son sous-agent,
l’Allassaniste Hamed Bakayoko, à Abidjan : «Les refondateurs offrent des voitures Rav 4 aux jeunes filles ; Madame Gbagbo engage des frais de séjour inconsidérés aux USA», etc. Toutes ces
actions qui font partie d’un vaste complot ont un seul but, discréditer le régime de M. Laurent Gbagbo et favoriser l’élection d’Allassane Ouattara. Ces actions néfastes contre M.Gbagbo ont pris
des allures de crimes commis par la CIA, mais dont personne ne veut parler : c’est le cas de la mort jusque-là non élucidée, dans une clinique française, de Madame Sarata Ottro Zirignon, ancien
directeur adjoint de cabinet du président Gbagbo, qui gênait les chocolatiers américains par sa diplomatie agressive à travers des réseaux qu’elle maitrisait parfaitement aux Etats-Unis. Ces
actions néfastes sont passées inaperçues aux yeux des Ivoiriens pour la simple raison que les Américains ont toujours agi en se cachant derrière les Français, eux-mêmes manipulés à souhait et
croyant régler leur propre problème avec ce Laurent Gbagbo qui ne veut pas se faire « domestiquer ».
Nicolas Sarkozy, un
président manipulé Oui, je vous le dis : Nicolas Sarkozy, agent français de la CIA, participe volontairement de cette manipulation des Américains. Ce sont ces derniers qui l’ont fait
président de la France. Souvenez-vous de l’affaire Clearstream montée par les Américains pour lui permettre de devancer son adversaire du même camp : Dominique De Villepin. Devenu président,
Sarkozy applique à la lettre les consignes de la CIA, y compris laver un vieil affront que le Général De Gaulle leur a infligé : Sarkozy a fait adhérer à nouveau la France à l’OTAN. Pour la
Côte d’Ivoire, «le coup de pousse» à Alassane Ouattara est un plan conçu par la CIA américaine et inspiré par le lobby des chocolatiers américains avec
son réseau mondial. La raison : les Ivoiriens se détournent du cacao pour l’hévéa. Il leur faut une population acquise pour produire essentiellement le cacao. Pour mieux vous le faire
comprendre, revisitons l’histoire et ses faits. Nous sommes en 1988. Face à la baisse des prix sur le marché mondial, le Président Houphouët-Boigny refuse de vendre le cacao. Il fait brûler
la production pour montrer son ras-le-bol. Le stock de sécurité américain prend un coup. Le lobby des chocolatiers américains prend cela comme une trahison de la Côte d’Ivoire et un grand
risque à ne plus revivre. « Après avoir aidé ce pays à devenir premier producteur de cacao, voilà qu’il nous paie en monnaie de singe !
».
Mais ces puissants
chocolatiers américains ont éprouvé de la pudeur à attaquer Houphouët-Boigny qui, en son temps, avait proposé la double nationalité sur recommandation des chocolatiers américains. Cependant,
les Américains ont conçu un plan pour précipiter sa mort comme ils l’ont fait plus tard avec Eyadéma, Bongo, etc. En 1989, la CIA organise l’asphyxie de la Côte d’Ivoire à travers le FMI et
présente Allassane Ouattara comme le sauveur. Houphouët se voit obligé de l’accepter. Ouattara est bombardé Premier ministre d’Houphouët. Ce poste n’avait jamais existé en Côte d’Ivoire. La
présidence n’est plus loin pour le burkinabé. Dans la foulée, la CIA organise le mariage de ses deux agents désormais réunis en Côte d’Ivoire : Monsieur Ouattara épouse Dominique Nouvian à
Neuilly chez le maire Nicolas Sarkozy, un autre agent de la CIA en France. Houphouët-Boigny «peut» désormais mourir. Les Américains se débarrassent de lui en 1993. En ce moment-là, ils
pensent avoir réussi leur coup quand surgit Henri Konan Bédié, avec l’appui des Français, grâce à l’article 11 de la Constitution. Sur ce point, Houphouët les a doublés, Ouattara et ses
maîtres chocolatiers, au chapitre de la succession. Ouattara s’agite pour rien. Il n’aura pas le pouvoir.
Pendant la petite guerre de
succession ouverte par Ouattara à la mort d’Houphouët, M. Gbagbo déclare qu’il n’aime pas la transmission monarchique du pouvoir, mais il démontre qu’il est légaliste et opte pour
l’installation de Bédié au pouvoir. Bédié vaincu, place à l’opération «Tout sauf Gbagbo» Les Américains échouent, mais ne renoncent pas. Ils reprennent leur agent au FMI pour avoir le temps
d’organiser son retour. Bédié est poussé à la faute dans la gestion des affaires publiques avec les innombrables détournements et affaires sales notamment les DENOS (Dépenses engagées non
ordonnancées). Il prononce un mot dont les Américains ont horreur, l’Ivoirité. Parce qu’il faut savoir que, pour les Américains, la garantie de la production du cacao va avec la
naturalisation massive des Burkinabé. Une main-d’œuvre moins chère et formée pour la production du cacao. Parler d’ivoirité, c’est empêcher cette main-d’œuvre bon marché de se déverser en
toute sécurité en Côte d’Ivoire. L’occasion était bonne pour faire un coup d’état. Car, il faut savoir que nos autorités (françaises) n’ont jamais envisagé un coup d’Etat contre Bédié qui est
considéré comme leur homme, en tant que digne successeur d’Houphouët-Boigny. Là encore, le plan des Américains d’installer leur homme échoue avec le général Robert Guéi qui organise une
élection qui donne le pouvoir à M. Laurent Gbagbo, un socialiste de surcroît. Cela met les chocolatiers américains en colère. C’est pourquoi, une fois encore, sans même attendre de voir agir
le nouveau président pour le juger sur pièces, la CIA met en marche, par une succession de coups d’Etat qui échouent les uns à la suite des autres, durant toute l’année 2001, un autre
plan.
De guerre lasse, elle monte
une rébellion financée par le lobby américain et d’autres entreprises financières à raison de plus de 25 millions par mois pendant plus de deux années. La mission des militaires français
ayant montré ses limites en Côte d’Ivoire, les Américains réussissent à «suggérer» l’envoi des Casques bleus de l’ONU. Le décor est planté pour le départ
de M. Laurent Gbagbo… Gbagbo comme Houphouët en 1993 ! La résolution de la crise ivoirienne passe par des accords qui stipulent la nécessité d’organiser des élections «ouvertes à tous».
Allassane Ouattara est autorisé par exception à poser sa candidature. M. Laurent Gbagbo croit pouvoir obtenir, en retour, le désarmement prescrit dans tous les accords. Votre président s’est
leurré. Au contraire, c’est lui qui a été plutôt acculé à faire les élections. Tout le monde s’est gardé de désarmer les rebelles. Le désarmement a été malicieusement élevé au rang de tabou.
M. Laurent Gbagbo a été ainsi piégé, soucieux de ne plus s’entendre dire qu’il refuse d’organiser des élections parce qu’il est sûr de les perdre. Enfin il a donné l’impression qu’il s’est
laissé piéger ! Oui, M. Laurent Gbagbo a été piégé mais il n’était pas fini. Il a même quelque chose d’Houphouët-Boigny qu’il a pourtant combattu tout le temps. Très futé et sachant la
supercherie, le président ivoirien a piégé à son tour, et là pour de vrai, les chocolatiers américains et leur poulain, Alassane Ouattara. Il l’a fait avec l’arme fatale que la Constitution
ivoirienne lui offre, à savoir le Conseil constitutionnel. Suite aux tricheries inélégantes au nord, dans son fief, Allassane Ouattara a été sanctionné en dernier ressort et sans appel par
l’institution judiciaire suprême.
Les chocolatiers américains
n’avaient pas bien prévu ce scénario. Ils se débattent à présent et veulent absolument réussir leur coup à travers deux de leurs agents en Afrique : Blaise Compaoré qui a été utilisé pour
supprimer Thomas Sankara, et Abdoulaye Wade qu’ils ont aidé à gagner au Sénégal. Cela explique les agitations de ces deux présidents au sein de la CEDEAO. Ce que je souhaite que le peuple
ivoirien tienne est simple : c’est son unité et sa détermination qui feront sa force. Il faut dénoncer haut et fort les actes criminels des américains sur le sol
ivoirien. Les américains sont prêts à tout pour assurer leur approvisionnement en cacao. Ils voient la Côte d’Ivoire comme un champ de cacao entretenu par des esclaves. Ils se moquent de la
volonté du peuple de Côte d’Ivoire. L’achat d’une usine aux États Unis était un crime de lèse-majesté pour le régime Gbagbo. Ce sont eux qui ont suscité tous les scandales fondés ou
non contre les gestionnaires de ma filière café-cacao. Entre autres scandales, le journaliste franco-canadien Guy André Kieffer s’apprêtait à révéler le complot
des chocolatiers, voila pourquoi la CIA l’a fait disparaître. Pour des raisons diverses, certains hommes d’affaire français et des agents de la DGSE à leur solde veulent la tête de M.
Gbagbo. Mais il faut savoir avant tout, que la Côte d’Ivoire doit ses malheurs à la CIA américaine et au lobby des chocolatiers américains. Nicolas Sarkozy n’est qu’un valet dans cette
affaire. Il est aussi temps de le savoir.
SOURCE : KIVU-AVENIR