Lutte pour les droits des noirs en France: Un Béninois « persécuté » politique sous le régime Sarkozy Lutte pour les droits des noirs en France: Un Béninois «
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Kémi_Séba
(Robert Capochichi alias Kemi Seba en résidence surveillée à Paris)
Un franco-béninois est actuellement aux prises avec les autorités françaises notamment le gouvernement Sarkozy. Il s’appelle Stellio Gilles Robert Capochichi alias Kemi Seba et se trouve en résidence surveillée avec interdiction de se rendre en Afrique depuis bientôt un mois. L’activiste des droits des noirs ne peut plus tenir des discours publics dans la ville de Paris. Des mesures qui frappent également certains de ces collaborateurs.
Le bras de fer continue entre Sarkozy et Kemi Seba. Ce dernier est en résidence surveillée depuis bientôt un mois avec interdiction de se rendre en Afrique pour ce fils d’immigrés béninois de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capochichi alias Kemi Seba. Il est menacé d’arrestation au cas où il serait surpris en train de prononcer un discours public à Paris. Ces restrictions concernent également deux de ses collaborateurs à savoir Fari Taharka, Hery Djehuty Sechat. Tous interdits de quitter le territoire français selon une source Internet et privés de leurs droits civiques. Il est reproché à ses militants du Mouvement des damnés de l’impérialisme (Mdi) de chercher à reconstituer une association, la Tribu Ka dissoute depuis juillet 2006 par un certain Nicolas Sarkozy alors ministre de l’Intérieur.
Kemi Seba est reconnu pour ses diatribes anti-blancs et pour plus de droit pour les noirs en France. Ses détracteurs l’accusent de privilégier la provocation et la remise en cause de l’ordre établi. Ces prises de positions en faveur de la revalorisation de la race noire lui ont valu des démêlés avec la justice et les autorités politico administratives. Il se converti à l’Islam après un séjour en prison en juillet 2008. Mais Brice Hortefeux actuel ministre de l’Intérieur français veille sur l’activiste afin d’éviter que son nouveau mouvement le Mdi ne prenne la même ampleur et le même discours que la Tribu Ka déjà dissoute par son patron et prédécesseur au ministère de l’Intérieur. Kemi seba se dit victime d’un acharnement du régime Sarkozy à son égard et d’un ostracisme de la part des médias français dont aucun n’a fait cas de son interdiction de se rendre en Afrique et de la mesure de résidence surveillance qui le frappe. Sa double nationalité ne lui a même pas valu une sympathie de la part des autorités béninoises. Sale temps pour Robert Capochichi alias Kemi Seba.
Par Adrien Bidossessi