Voici le travail remarquable d'un jeune patriote concernant la mentalité Congolaise

Publié le par Munsa Nzinga Kandombe

Changeons de mentalités : Congolais

Rêver, c’est agir et conquérir, je suis un esclave africain, qui a grandit dans une colonie belge appelé Congo(RDC). Dans cette colonie où se cultive toutes les richesses du monde. Je prône une révolution, car il est absurde de penser que les élections changeront la situation dans laquelle le Congo se trouve. C’est un renversement du système par tous les moyens nécessaires qui changeront à jamais les conditions déplorables de ce pays. Uhuru, ce mot qui est significatif et qui veut dire liberté, est le credo de notre organisation. La plus haute expression de la démocratie est l auto-détermination des peuples.


Je vous écris ces quelques mots au fond d’une cellule idéologique où seul le rêve de liberté qu’apporte la révolution peut transcender. Tout rêve n’est pas onirique, Ce serait extrêmement réducteur de voir ainsi cette chose, si éminemment ontologique qu’est l’acte de rêver ! Tout ce qui a été réalisé de grand par le genre humain, a commencé par un rêve (je parle de mon existence en tant être oppressé et des personnages qui appartiennent à ma réalité historique, plus bas j’en citerai quelques-uns). Le rêve est soit onirique (le songe ou le délire fantasque), soit projection vers une finalité dans l’action (téléologie), l’action de l’esclave pour être libre. On croyait les pères fondateurs de la pensée négrophiles du dix-neuvième siècle, des fous, des rêveurs-songeurs déphasés. Pourtant, leur pensée a quand même fait avancer la cause noire par la suite. Marcus Garvais nous a inspiré avec son organisation de plus d’un million de membre. Malcom X a définit avec précision la véritable nature du pouvoir raciste et impérialiste américain, (oppressant ces ressortissant noirs nationaux et internationalement mettant en place des régimes dictatoriaux). Lumumba a fait du Congo une terre de révolution pour toute l’Afrique, Kwame Khruma du Ghana, nous a laissé une théorie révolutionnaire très pertinente et le chairman Omali en mis en pratique toutes ces connaissances pour mettre sur pied la seule véritable organisation capable de renverser le verdict des impérialistes en Afrique, L’international socialiste africain. Il a mis au point le concept de l’esclave qui cherche sa liberté mais pour conquérir ce rêve, il lui incombe de sculpter le monde en fonction de sa propre expérience et sa propre réalité. L’esclavage doit agir : il doit avoir en sa possession une théorie révolutionnaire forgée par la connaissance objective des éléments qui l’entourent, son milieu social, économico-politique et historique. Il doit par la connaissance acquis, déterminer son propre monde en fonction de sa propre réalité et non utiliser les faux semblants de l’idéologique establishment oligarchique et impérialiste mis en place pour nous tromper.


L’esclave doit conquérir, il ne sert à rien de rêver et de ne pas enclencher le désir absolu de l’accomplissement de son rêve. L’esclave révolutionnaire ne rêve pas pour lui seul. Il rêve à l’instar de (Lumumba) pour tout un peuple oppressé, car il a grandit (je parle de moi) dans un quartier assez pauvre de Mongafula, une commune de Kinshasa, dans des conditions les plus misérables qui puissent être. Évoluant dans un environnement configuré par l’occident mêlant pauvreté, manque d’infrastructure scolaire, médicale et publique. Il a grandit dans un milieu ou toutes les explications qu’on a apportées à sa connaissance étaient d’ordre subjectives, métaphysiques, divinatoires et obscurantistes, balayant ainsi les véritables causes de cette misère organisée. En science, le rêve est gage de conquête, le rêve de voler par exemple nous a valu la conquête de l’espace aérien puis interstellaire... En politique, le rêve de révolution ne peut être réalisé que par un sujet rêveur connaissant (l’esclave doté d’une théorie révolutionnaire), comme en science, en technique ou en technologie, le rêve est le moteur des conquêtes les plus utopiques à leur genèse dans l’imagination humaine.


Mais l’on rêve seulement avec le but absolu de mettre en pratique ses visions somnambuliques, et pour l’instant seuls les peuples libres peuvent concrétiser leurs rêves. C’est par l’instauration d’un parti communiste chinois organisait autour d’un parti révolutionnaire que la chine a put réaliser son rêve de développement.


Maintenant, un esclave qui écrit et critique le système rien que pour critiquer, est soit un esclave narcissique exhibitionniste voulant se faire voir(le panafricanisme en est l’exemple le plus explicite, soit un esclave masochiste caressant les plaies de ses couts de fouets reçus pendant plus de 400 ans dhumiliation en public (la petite bourgeoisie comprador africaine). Car critiquer en proposant des outils à la conscience collective africaine, c’est quand même RÊVER c’est à dire espérer que cela peut aider à une amélioration de la condition sociale du peuple africain, si l’action collective s’en suit ! Il est dans l’obligation historique, que toute la jeunesse congolaise et africaine de s’engager vers ce processus révolutionnaire. Car le rêve américain ou occidental est un mythe capitaliste sans fondement concret. La réalité capitaliste se fonde sur notre existence en tant que peuple oppressé, fournisseur de matières premières pour leur économie. Cette réalité se définit aussi, en tant que classe prolétarienne internationale, une main dœuvre gratuite ou bon marché pendant des siècles qui fut et l est encore, condition sine qua none de l’émergence du capital nécessaire pour la mise en place de ce système parasitique qui est le capitalisme.


Critiquer l’ordre social congolais et africain sans rêver, est une pleurnicherie masochiste. C’est même emmerder gratuitement et indécemment les gens, j’espère ne pas passer pour un emmerdeur aux yeux de mes lecteurs et amies. La théorétique (la politique politicienne) qui, se distingue diamétralement de la politique, ne concernant guère l’action sociale nécessaire à l’émergence d’une révolution nationale et africaine est un faux débat. Mais juste certaines connaissances strictement scientifiques à appliquer, celle d’une théorie révolutionnaire avec des conséquences pratiques dans un monde matériel dénoué de toute explication subjectivo-divinatoire, n’est peut-être pas à rêver, mais le discours social et politique doit être une réalité pratique dans un monde d’injustice dans lequel on survit, est soit un rêve de révolté soit aveu réactionnaire du statu quo .


Intervenir en tant qu’esclave analyste critique dans la misère africaine, c’est rêver que l’impossible peut être rendu possible à certains égards puisque le système décrié n’est ni spirituel, ni supra humain, ni métaphysique, mais temporel, c’est le choix de quelques hommes qui se servent des structures étatiques pour régner, opprimer et réprimer...


Quant à moi, j’aime trop l’Afrique et plus particulièrement mon Congo, délice que l’impérialisme me prive, je m’aime trop non pas d’une manière narcissique, mais je m’aime trop car je suis un esclave nouveau qui se définit en fonction de ses propres paramètres existentielles, pour faire de l’humble compréhension des choses que j’ai, une pleurnicherie analytique et nihiliste sans espoir ni rêve d’aucun changement possible, je suis esclave rêveur conscient. Auquel cas, j’eusse préféré me taire par décence et laisser mourir mon peuple par silence (kivu)!


Notre rêve pour le changement propose - ce que nous saisissons comme changement essentiel et indicateur pour toute mouvance politico-sociale révolutionnaire qui veut vraiment faire tomber l’ordre actuel intenable et injuste - les trois (3) paramètres suivants :


1) Renverser le verdict impérialiste, car la vraie démocratie c’est l’acquisition de l’auto-détermination (le Uhuru mis en place par le UHURU mouvement) économique pour produire la vie pour nous même et non plus reproduire le système capitalisme pour l’occident. C’est aussi l’autodétermination politique en choisissant une configuration politique aux antipodes des actuelles configurations classico-néocolonialiste, un système politique calqué de l’occident avec comme stature une démocratie des oligopoles, celui de Lhomme oppressé en tant agent économique et consommateur et non plus en tant être interactionnel capable de penser et d’auto-détermination.


2) Mettre en place des actions de conscientisation populaire sur le terrain (comme faire se référer au site du mouvement www.uhururadio.com), des projets de développement sociaux dans toutes les capitales africaines en apportant les outils nécessaires pour mettre fin à toutes nos contradictions matérielles au Congo et en Afrique en général.


3) réaliser une révolution africaine, par tout les moyens nécessaires car la liberté s’arrache, elle ne s’offre pas ou ne se donne pas. L’occident est en crise et ne nous donnera certainement pas cette liberté. La seule chose qu’elles nous donnent c’est des sois disant élections dites libres et demoncratique, non pas pour changer nos conditions de vies déplorables mais pour se rassurer que ses intérêts sont préservés par un rêveur fou (Kabila) qui pensent maintenir les congolais dans cet état de deshumanisation perpétuel. Que l’on se comprenne bien, je ne suis pas d’un naturel violent et je ne prône pas la violence, on nous a imposé la violence comme condition de vie, pour me libérer ou nous libérer de cette condition, l’esclave doit tuer son maitre, si ce dernier se met face à son rêve de liberté.


4) définir notre propre axiomes idéologiques pour mieux comprendre notre monde, un être oppressé ne définit pas le monde en être libre, car ses interprétations seront toujours erronées. Il doit voir le monde en fonction de son attribut d’être oppressé aspirant à la liberté. Comme Makola membres très actif de notre parti le dit : le congolais sera libre le jour ou il contrôlera le cours de l’or, et des différents minerais, que l’on trouve dans l est de notre pays, qui sont des cours déterminer par les bourses américaines et européennes.


Voila la vraie liberté celle que le mot UHURU signifie, que les medias ne nous débitent pas par leurs spécialistes stipendiés pour nous berner et nous esclavagiser mentalement sur des principes qui ne sont applicable qu’a la culture occidentale ou à leur réalité économico-sociologico-poli
tique. L’aliénation de nos pays soi disant démocratiques se maintient par la démagogie pseudo-moralisatrice et le consensus fonctionnel du petit-bourgeois africain prostitué qui érige sa prostitution à la ploutocratie en valeur et en exclusive de toute alternative politique, économique et sociale. Définir ses propres axiologies idéologiques, c’est définir des nouveaux champs lexicaux qui concordent avec notre réalité d’opprimée.

La désaliénation du peuple africain de l’opinion publico-médiatique (gagner la guerre des idées), doit combattre et désavouer le comportement du petit-bourgeois ventripotent africain occupant toute la place du débat social, à savoir que la misère du Congo s’arrêtera avec l’arrêt les agressions rwandaises ou ougandaises.


Comme le dit Luezi Kinshasa, secrétaire général de notre parti basé à london, la crise du Congo est une crise à mobilité conditionnelle et non pas une crise statique, c’est une crise qui dépend des variables qui l’on créées et se voit contrôler par ces mêmes variables. Sans l’isolation de ces variables qui sont (le système économique capitaliste, le néocolonialisme etc.). Les crises au Congo et en Afrique auront encore des beaux jours de génocide, famines et pauvretés devant elles.


Le rêve définit l’homme rêvant à travers la conscience poussée à l’action, puisqu’il est perception et projection intime de soi-même. Le rêve politique ou de révolution est une condition nécessaire à la liberté de l’esclave, parce que projection dynamique du changement social, est à la fois impulsion et attraction axiologique de l’action de masse qui veut et tend à faire de lui la réalité. Par kitaya , principe et idéologie développé par le mouvement UHURU.




kitaya ndoganla
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